Il arrive que la vie nous laisse KO, sur le bord de la route. On a l’impression que le train de la vie avance mais qu’on est resté assis sur le banc à la gare.
Les gens passent, inconnus, déterminé à aller vers leur nul part habituel. On ne comprend plus ce qui se passe dans la folle course qu’est la vie commune.
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C’est un peu dans cet état d’esprit que je me présente à vous aujourd’hui. Dépassé par tout ce qu’il m’arrive, en doute profond sur ce qui m’habite, sur mes motivations et mes élans de folies. Le KO c’est un peu ça : l’inconscient qui nous dissocie de la réalité pour se refocaliser sur ce qui est vitale.
Il n’y a pas forcément de raisons pour se faire mettre KO, ou peut-être est-ce un entassement de raisons que nous avons sût amoindrir à les en rendre supportables.
L'automne, un temps pour faire le point sur ce qui a été fait
Pour autant, la vie et ses cycles ne fait rarement les choses au hasard et c’est peut-être une nécessité de rentrer dans cette phase. Le monde continue d’avancer certes, voir d’accélérer, mais notre rythme intérieur se préparer à l’hiver et il y a une sorte de paradoxe, une difficulté à lier ces deux tendances. Le tout saupoudré de la fatigue et des petits rhumes de l’époque.
En hiver nous resterons chez nous, mais aujourd’hui, à l’aurore de l’automne, nous sommes là, assis sur le quai. Dans une énergie qui n’est plus créatrice comme c’est le cas au printemps et en été, mais qui devient observatrice, contemplationiste.
Nos efforts qui nous poussent à continuer à faire ne sont pas toujours couronés de succès et c’est là que le doute et la remise en question de s’installe. “Je ne suis peut-être tout simplement fait pour ça”.
Un question d'échelle
L’énergie a changé et nous continuons à travailler de la même façon ce qui a tendance à générer des échecs. Et ces échecs, aussi ponctuels (à une certaine échelle de temps) soient-ils, nous font tout remettre en question.
L’énergie d’automne est plus propice aux changements en profondeur, aux reflexions profondes, mélées parfois de nostalgie. Comme une lame de fond qui emporterait tout sur son passage et provoque au finale de gros changements qui eux sont bien plus impactant que tous les petits échecs qui nous plombent.
Changez d'échelle de temps
Où en étiez vous il y a un mois, un trimestre, un an ou une décenie ? Quels étaient vos objectifs, qu’ils aient à l’époque semblés insurmontables ou non, et où en êtes vous aujourd’hui.
Que vous les ayez accomplit ou que vous soyez passé totalement à autre chose, peu importe car ces deux cas vous enseigne quelque chose. Car c’est aussi cela le but : tout succès ou échec nous a appris quelque chose ou nous apprendra quelque chose. Et nous apportera quelque chose d’autre, peut-être différent ou pas comme on l’avait imaginé.
La vie est ainsi faite quelle nous donne souvent ce qu’on veut, mais rarement de la manière dont on l’imaginait aussi bien sur la façon d’y parvenir que sur l’objectif à atteindre.
Et puis peut-être que nous avions oublié ces objectifs qui semblaient si important pour nous. Les atteindre les a rendu banals. Nous avons avancé et n’avons pas pris le temps suffisant pour nous en apercevoir. Ou nous avons stagné et n’avons pas pris le temps d’identifier pourquoi pour ne pas refaire la même chose l’année prochaine.
CUt out the noise
La guerre a l’appropriation de ton attention est toujours existante. Tout le monde, des réseaux sociaux a tes amis et ton gamin essaient de s’approprier ton attention = ton temps et ton énergie. Coupe petit à petit les distractions, les bruits qui viennent (principalement) de l’extérieur.
Tu as un plan et même s’il n’est pas conscient (il faut qu’il le devienne) tout ce qui arrive dans ta vie te mêne quelque part. C’est à cette échelle de temps qu’il faut te mettre pour comprendre où tu en es et comment poser les prochaines étapes.
Alors pendant ce temps d’automne, alors que tout et tous cherchent à attirer ton attention, à vampiriser ton énergie au service de leurs objectifs, de ce qu’ils pensent être leur but, commence à déconnecter.
Le plus simple ce sont les réseaux sociaux, les relations inutiles etc. Puis il y a ce qui est obligatoire : le travail, la famille, la voix dans ta tête. C’est à toi de choisir le rythme. Faire ce qui est à faire absolument, trouver des moments ou tu avances, mais en prenant du recule, ou plutôt de la hauteur.
En essayant de voir le grand jeu, ce qui se joue là, et de proposer des moyens de clôturer rapidement ce qui t’es demandé.
Retrouve ton alignement
Pour cela vérifie que tu es bien aligné. Si tu ne sais pas le faire, c’est probablement que tu ne sais pas où tu vas. Souviens toi : le meilleur des archers n’atteindra jamais la cible… s’il n’en a pas.
Tu n’as pas besoin de savoir exactement ce que tu veux être, où tu veux aller. C’est ce qu’on fait tous les jours qui fait ce que nous sommes.
Qu’as-tu fais cette année ? Qu’as-tu aimé faire ? Qu’est-ce que tu as fait que tu aurais pu aimer faire si les conditions avaient été idéales ? Qu’est-ce qui t’a frustré, de ne pas faire, de mal faire…
T’es tu sentis à ta place ? Pourquoi(s) ?
Nous avons de la chance car la lune actuelle, en bélier, nous aide à ressentir fortement le désalignement et les blessures qu’il nous reste à travailler. Ça n’est pas très agréable mais c’est très présent !
Les appels intérieurs se font plus fort avant d’être recouverts par les feuilles puis la neige et le silence de l’hiver.
C’est une période où il est particulièrement important d’écrire les ressentis, les aspirations que l’on a. C’est pourquoi il est primordial de s’éloigner des distractions extérieurs pour ne pas tomber (ou rester) sous l’influence… et bien des influenceurs et autres rêveurs qu’on laisse habituellement passer devant nous. Sous l’influence de personnes qui choisissent pour toi les lois de la réussite et de l’échec et les étapes pour y parvenir et t’impose, parce que tu l’acceptes, un paradigme qui te guide vers la réalisation de leur rêve ou de ce qu’ils pensent nécessaires à l’évolution de ta communauté, de ton entourage, de ta vie ou de ce que la vie devrait être selon eux.
Notez pour ne pas oublier, à l’heure où l’énergie et le temps de la réalisation reviendra, ce que sont nos réelles envies et objectifs. Et que nous sommes en train d’écrire une histoire à une échelle bien plus importante que le simple paragraphe ou chapitre qui se joue en ce moment.
Pour le meilleur ou pour le pire ?
Alors ce KO technique, en réalité un état de conscience où on commence à entrer dans sa bulle et à chercher ce qui est profond et profondément utile à notre “survie”, est-il une bonne chose ou pas ?
Un de vos objectifs pour l’année prochaine est de le préparer : nous avons de la chance, l’automne tombe toujours à peu près au même moment de l’année (et ça n’est pas le seul moment, à chacun de connaitre les siens).
Cela demande du temps et de se libérer de certaines obligations. Alors oui il faut faire du tri, en prennant en compte les obligations internes et externes et en essayant de s’organiser au mieux, de trouver les outils ou les façon de faire qui nous rendrons la tâche plus facile ou plus intéressante et certainement en prenant bien soin de choisir la perception de ces tâches. Ce que nous avons à faire doit être fait, mais ne doit pas forcément être désagréable.
Soyez disciplinés, apprenez à aimé faire ce qui doit l’être en changeant les paradigmes. Et arrêter de prendre ce qui n’est pas à vous. Et faites vous aidé, parfois.
Transformez ce KO en opportunité. A vous de jouer !
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