L’argentique et le tout manuel ne pardonne pas. Soit c’est bon, soit ça ne l’est pas. Le rang dynamique semble plus étendu mais si on se loupe au niveau de la vitesse ou de la mise au point on est foutu.
Je dis car j’ai récemment réussi un challenge qui me tenait particulièrement à cœur : aborder un inconnu et lui proposer de faire son portrait. Et il a accepté. Et j’ai foiré mes photos car, tout stressé que j’étais, je n’ai pas fait la mise au point.


J’y ai pensé quelques minutes plus tard en montant dans le train.
Au final beaucoup de mes photos sont loupées. Que ce soit la mise au point, la vitesse, ou je ne sais pas quoi. Il m’est même arrivé d’ouvrir l’appareil avant d’avoir rembobiné la pellicule. J’imagine que c’est un suffisamment gros changement d’habitude pour que la courbe d’apprentissage soit plus longue et puis ça ne fait pas si longtemps que j’ai commencé.
Le temps de développement aussi est un vrai problème, il va falloir que je change de lab. on ne peut pas apprendre en attendant plus d’un mois d’avoir un retour sur les images qu’on prend.
Désormais je note les exifs, j’espère que ça aidera.
Et puis lorsqu’on est en digital, on peut prendre tout et n’importe quoi, ce que je fais pour occuper mon esprit et éviter les angoisses. Mais là chaque photo a un prix. Chaque tirage est vu par d’autres personnes. Chaque photo nulle, chaque … pas évident tout ça. Dans un an j’en rirais sûrement 🙂
Et je ne parle pas de mon fils qui grandit à vue d’œil et dont certaines photos sont incompréhensiblements loupées. Un mois sans souvenirs serait catastrophique. Il va falloir trouver un juste milieu 🙂
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