Voici les images d’un weekend “Brame du cerf en Brenne” passé avec mes parents début octobre. Au programme : arrivée le vendredi soir vers 23 heures et départ le dimanche matin, profiter un maximum du séjour là-bas.
Mes parents étaient déjà sur place, et le brame était bien avancé. C’était en quelque sorte la dernière chance pour moi d’observer ce beau spectacle qu’est le brame. Le jeudi soir avait été formidable pour la photo, le vendredi soir un peu moins bien même si des cerfs ont été entendus tout autour du spot de photo… qu’en serait-il le samedi ?
Premier essai – Samedi matin
Eh bien comme souvent après une forte activité, il y a une période de repos. Réveil le samedi matin 1 heure 30 avant le levé du soleil, il pluviote. On ne se dégonfle pas, préparation dans le silence, puis départ. Dans le noir on aperçoit des ombres qui se déplacent.
Arrivés à l’endroit prévu en bordure d’un étang à sec, un peu tard, on se rend vite compte qu’il y a des travaux. Un nettoyage d’étang, des camions et bulldozers qui vont à fond la caisse, croisons les doigts. Le temps passe et on entend même pas bramer. Des chiens aboient au loin, il y a une chasse en cours. Ni les engins auxquels ils sont habitués, ni les chiens qui sont au loin ne sont sensés les gêner, il n’y a juste rien. Repos pour tout le monde 🙂
On décide de partir nous promener au cas où.
#BouleDePwal Un veau entrain de téter (je ne l’avais même pas vu avant d’avoir pris la photo) Une poule ! (buse variable) Cherchez la buse, et les chevreuils 🙂 Des oies Sur le chemin du retour, en voiture. Famille de chevreuil qui écoute la chasse en croisant les sabots.
On a vraiment eu de la chance car le temps, bien que gris, c’est maintenu. Quelques rencontres mais pas de brame ! Vivement ce soir qu’on tente notre chance à nouveau !
2ème essai – Samedi soir – la tempête
Pour ce samedi soir nous avions prévu d’aller nous mettre en affût dans la forêt. Malheureusement c’est la tempête ! Pas mal de vent et il pleut comme vache qui pisse. Des rafales prévues entre 60 et 120km/h !
Heureusement, la personne à qui appartient la forêt accepte que nous squattions un abris fort bien placé au bord d’une clairière. Idéalement placé, certes, mais pas bien fixé. Ce qui fait qu’au pire de la tempête, pendant pas loin de 2 heures avec des rafales impressionnantes, on se demande si l’abris ne va pas chavirer et nous avec ! Les bestioles quand à elles ne nous rendront qu’une courte visite : elles n’aiment pas la pluie… J’arrive à prendre une photo !
3ème session – toujours brouc.. bredouille
Dimanche matin, dans un autre abris, il pleut, il fait froid, mais nous sommes à l’abris et on est bien. Le moral dans les chaussettes car on n’a encore rien vu mais bon, c’est comme ça.
Les oiseaux gazouillent, mais toujours rien.
Alors on décide d’aller se promener. Dès le début une harde d’une 15aine de biches avec leurs cerfs détalent, on se met à couvert mais ca va trop vite : impossible de prendre une photo. Mais au moins j’ai vu une bestiole !
Après quelques heures de marche, enfin, on aperçoit au loin une harde qui traverse le chemin (derrière nous, juste au moment où nous nous sommes relevés).
Heureusement qu’elles sont curieuses sinon on aurait pas eu le temps de prendre la photo. ƒ/5,6 à 400mm, la profondeur de champ n’est pas suffisante pour que tout le monde soit net.
On a vu quelque chose, youhouuu ! Des biches, des daguets !
Et donc là, le weekend est sensé être fini. Alors bon… je pense que si je reviens bredouille apres avoir fait 7 heures de route et passé un weekend au loin de chère et tendre femme et que je reviens sans rien, je vais me prendre une rouste.
Je décide donc de repousser mon départ au soir, risquant le tout pour le tout, ce qui me fera arriver dans la nuit. La dernière chance !
La dernière chance
C’est le dernier soir. On retourne dans l’abris du samedi soir, mais cette fois sans la tempête. Le temps c’est nettement amélioré comme vous pouvez le voir sur la première photo qui suit.
Assez vite on revoit notre petit groupe de la veille au soir, avec cette fois en prime un premier cerf (12 cors). On voit qu’il brame pour la forme mais pas sérieusement.
On entend bramer au loin. Les biches guettent.
À un moment le cerf file, et on en voit un deuxième apparaitre, seulement 8 cors mais bien plus costaud.
Le spectacle est de taille !
Ils sont restés en bordure de la zone d’ombre, donc il y avait un fort contraste entre le premier plan, au soleil, et les animaux à l’ombre. Ça n’a pas été facile de faire de belles photos, mais on s’en est pris plein les yeux.
Apparition Révélation Le 8 cors avec une biche. Y a un morceau !
J’ai aussi pu filmer le départ du 8 cors avec quelques biches :
et une biche :
Voili voilou pour ce brame du cerf en Brenne 2020. La qualité des images n’est vraiment pas terrible une fois converties sur le blog (EDIT : j’en ai exporté un certain nombre en 1920×1280 direct avec Lightroom et ca va mieux je crois), il va falloir que je trouve comment améliorer ça. En tout cas j’espère que cela vous plaira et vous aura donné envie d’aller passer un peu de temps dehors plutôt que sur Facebook haha (l’hôpital qui se fout de la charité).
Comment
[…] brame, donc ! Je n’ai pas pu y retourner depuis mon article de 2020 (BRAME DU CERF EN BRENNE) et j’ai bien failli le louper aussi cette année. Faute de temps, d’énergie et […]