Mais qu’en est-il du #photographe ? Le travail #intérieur rejaillit-il sur l’ #expression de l’être à travers son #art, ainsi qu’à travers ses outils de prédilection ? Et, comme pour tout art, le matériel imprime-t’il son empreinte indélébile sur son possesseur l’en rendant possédé ?
Les matins se mélangent aux soirées, tout se brouille, mais en ressortent de nouvelles lignes… inexploitées, plus floues, plus claires aussi. Les actes voilés remplacés par le voile acté.
Comme un nouveau printemps fleurissant à la suite d’un long hiver de paresse confortable.
L’hiver représente la part sombre de l’année mais il a sa propre lumière, bien à lui, qui rallonge et exacerbe les ombres, les rendants démesurées, et bien plus impressionnantes qu’elles ne sont réellement.
Dire que sans la nuit, nous n’aurions même pas conscience de l’existence des étoiles, et que nous croirions tout connaitre des lumières.
Les jours se rassemblent, les lumières se cachent pour se dévoiler au silence, dans le bruit omniprésent et à travers la nuit perçue, elles ne faiblissent ni ne changent d’un iota, et alors que les vents solaires nous heurtent, apparaissent les magnifiques signes de notre destinée.
Lignes inexploitées. Pèlerins plastifiés. Lumières apprivoisées. Voiles actés.
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