La photographie de rue (ou #streetphotography) est une discipline de la photo qui a bien évolué au fil du temps et qui attire de plus en plus de monde. Le jeu proposé est de représenter à sa façon (et il en existe beaucoup !), le monde et la vie des gens dans les endroits où se situent ces rues. Bien souvent avec une bonne dose d’humanisme.
Il s’agit parfois de photos candides, de portraits volés, de jeux de lumière ou de scènes moins naturelles mais qui, si possible, racontent une histoire. Elles peuvent être abstraites ou fortement évocatrices.
Introduction sur la photo de rue
Elle peut représenter des lieux, des personnes, des scènes, des paysages urbains, ou de l’art. Des jeux optiques, de composition, de couleurs… Il y en a pour tous les goûts. Autant il y a de monde qui en fait, autant elle reste un territoire où il est difficile de faire de belles photos et des challenges sans-cesse renouvelés. Il y a le lieu, la lumière, la mentalité des gens. Des excuses diront certains, certaines des plus belles images ont été faites dans les pires endroits. Il s’agit d’excuses peut-être, ou en tout cas de limite à dépasser : oser faire aujourd’hui ce qu’on rêve de faire, et qu’on aurait jamais osé pensé pouvoir faire hier encore ! Ça peut être une démarche de développement de soi, et de prise de conscience de ce qui nous entoure tous les jours sans qu’on s’en aperçoive.
Et c’est un des intérêts de la photos de rue : elle est suffisamment vaste pour vous permettre de faire tous les jours le même chemin et de développer votre œil pour voir de nouvelles choses, ou les prendre différemment. Peu importe les guerres pour savoir ce qui est ou non de la photo de rue, c’est ce que vous en faites, quand vous faites.
Paris
Paris, comme d’autres grandes villes dans le monde, a toujours été un endroit emblématique pour la photo de rue. On y retrouve de vieux quartiers aux ambiances qui nous font voyager dans le passé, nous évoquent l’amour, mais aussi les endroits les plus futuristes, en passant par des taudis non désaffectés et les quartiers glauques ou la nature et l’art reprennent leur droit. Dans une ville relativement petite et sa périphérie.
En rentrant du Taf
Depuis quelques jours, je prends plaisir à rentrer par la Gare d’Austerlitz, J’ai toujours mon appareil sorti et je m’amuse aussi bien dans le métro que lorsque je suis dehors. Paris Austerlitz est un paradis pour la street-photography (mais pas que, n’hésitez pas à partager si vous avez vous aussi fait des photos dans ces lieux**) : Il y a des métros aériens, une architecture intéressante, le parc des fleurs à côtés avec des animaux, il y a le HeadQuater du Monde, il y a les bords de seine et ses amoureux, ses immeubles recouverts de #streetart, ses groupes en tout genre qui viennent y tourner leurs clips. Il y a, dans la gare, des travaux aux 100aine de millier d’échafauds. Il y a des expositions et il y a des voyageurs en tout genre. Les gens passent, rêvassent, s’enlacent, se quittent et se retrouvent. Il y a de la vie ! Des histoires aussi courtes qu’intenses.
Et pour celui qui sait se faire discret ou qui aime se faire voir, pour celui qui aime capturer des instants, des lumières, des œuvres ou rêveurs, il y a de la place pour tout le monde. Il y a une diversité impressionnante permettant d’exploiter toutes les faces de la photo.
Et on peut remonter vers bibliothèque François Mitterrand, prolonger jusqu’au Spot 13, aux quartiers chinois. Tant d’endroits merveilleux des deux côtés de la Seine !
J’y suis repassé la semaine dernière.






Et j’y suis repassé hier. Il y a vraiment beaucoup de possibilités comme vous allez pouvoir le voir, ou du moins en voir une partie !
Œuvres tirées de la BD : Les 6 voyages de Philippe Druillet
Les gares et les trains sont des endroits magiques. En allant vers gare de Lyon. Beaucoup d’informations sur chaque image, même pour ceux qui aiment le minimalisme il y a de la matière.





Et en partant de celle de Melun.









Ou dans les métros entre ces lieux. Chacun perdu dans ses réflexions que seuls quelques poètes savent encore capt(ur)er.










Chacun y voit ce qu’il veut, là où en général personne ne voit rien, absorbé que nous sommes dans nos téléphones ou hypnotisés par la répétition d’instants pourtant uniques.






Et rappelons nous avant qu’il ne soit trop tard, que ce rien plein de tout est une grande émanation du vide.
**Pour sa 50e édition, le FIBD 2023 (Festival international de la bande dessinée d’Angoulême) et son partenaire SNCF Gares & Connexions ont installé des parcours BD dans 50 gares sur l’ensemble du territoire métropolitain.
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