Dans les villes, les rites n’ont pas disparu, ils ont muté. Ces corps qui volent, tombent, recommencent. Ces fresques identitaires gravées qui n'attendent que d'être découvertes. Un territoire sacré de métal et de béton où l’on devient quelqu’un.
FCPT
Dans chaque ville, il existe quelque chose qu’on ne voit qu’en marchant lentement :
les rites, les traces, les totems qu’on laisse derrière nous.
Ces murs peints ne sont pas seulement du street-art.
Ce sont des gardiens.
Les miroirs d’une communauté.
Des visages qui restent immobiles, mais qui te regardent passer
comme si toi, tu allais trop vite.
Photographier cela,
c’est reprendre contact avec le territoire :
sentir où ça respire encore,
où ça se fissure,
où ça vit.
Chaque fresque est un passage.
Chaque passage est une traversée.
Et chaque traversée est un rite — une manière silencieuse d’affirmer notre droit d’exister.
Ces fresques méritent une histoire. J’aimerais y mêler un corps, une énergie — pourquoi pas un skater, un modèle, ou quelqu’un qui se sent chez lui dans ces territoires.
Vous avez une idée ? Une envie ? Un accès privilégié au lieu ? Ou juste l’envie de créer quelque chose à deux ?
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