Et la fraicheur nous rapproche alors que l’automne arrive à petit pas, poursuivit par l’été qui ne sait plus trop où il en est. Les faisans marchent par deux, les familles se ressèrent pour se réchauffer et se rassurer aux bruits du brames et de la chouette effraie.
Nous entrons petit à petit dans le monde de la nuit. De l’activité, des récoltes et du soleil omniprésent, du plein jour nous passons au crépuscule. Les photographes sont heureux, c’est l’heure bleue. La pleine lune est proche et on peut sentir, même lorsqu’on est séparé, le réconfort que nous apporte les nôtres.
La lumière et les arbres se font beaux pour cette dernière danse avant le sommeil. Les vignerons continuerons leurs récoltes et plus nous approcherons du froid plus le grain sera doux, mielleux et réchauffant.
Alors profitons de cette période, avant le silence et l’introspection, pour ralentir, nous (famille proche) retrouver, resserrer nos cercles, éluder ce qui n’est pas nécessaire ou trop lointain. Tout ce qui n’est pas ce nous.
Au cœur de la chaleur de la tanière et parce que le jour s’en va lentement, nous entrons en des temps de contes et de légendes, de ceux qui n’aiment guère la lumière, de ces lieux où toutes les rencontres se font possibles et où peut arriver l’impossible.
Posons-nous, prenons le temps d’observer et de danser en cœur avec ces phénomènes et laissons nous émerveiller par la beauté du son de la pluie, la paisibilité d’un brouillard recouvrant la vallée, le bonheur de retrouver le chaud lorsqu’il nous manque profondément.
Les feuilles tombent, laissons nous dépouiller de tous nos soucis pour passer l’hiver légers et cocoonés.
2 Comments
Très beau texte✌️👍
Merci 🙏 Il m’a été un peu inspiré par la vidéo de Nadau que tu as envoyé hier <3