Comme bien souvent, le mois d’août est calme à Paris. Beaucoup de vacanciers, peu de travailleurs, et moi au milieu de tout ça. Photographiquement et à cause de ce que vous savez désormais, entre touriste et travailleur, je me promène entre deux trajets, entre #Vendôme et #Paris, entre #Montparnasse, Duroc et Boulogne. Et je photographie. Encore et encore.
Alors quoi de neuf, quelques détours, quelques errances bien orchestrées, dont certaines coûtent plus chères que les autres car débouchant sur de achats et moyens de plus (ou de moins) pour immortaliser cet été loin des miens en pointillé. Les miens donc… mon fils qui aime le bricolage et le goût du cuir #Leica.
Une gare prise sous bien des angles mais pas encore d’assault, et d’autres encore qui comme moi voyagent, et dont le regard change ou se ferme pour ne point se lasser. D’autres qui choisissent au contraire de s’enlacer, envers et contre tout. Les gares sont belles pour eux.
Dans l’indifférence et l’anonymat complet, avec cependant l’impression, parfois, d’être scruté.
Dans les rangs ou ailleurs, chacun à son rythme, pas toujours tout à fait revenu de vacances qu’on recommence à se prendre à rêver d’autres (cha/se)ntiers. Car celui rêve ou s’occupe ne se rebelle point.
À peine revenu qu’il faut déjà repartir vers d’autres non-horizons, la seule échappatoire semblant verticale de ce côté du pas-sage, là où les mes-sages exprimés parlent pour ne rien vouloir dire et où la foule crée la solitude. Car là-haut est bien gardé et fort ventu alors on s’enterre ou sans abris, peu importe pourvu qu’on avance, l’œil hagard.
Puis enfin le retour à l’air et aux siens, à un monde auquel on appartient par le seul fait d’être et d’aimer, là où, de l’autre côté, on appartient aux autres et on leur doit tout et tant, même l’amour et le respect. Je ne sais pas si j’ai aimé août et je ne sais pas si j’aime ce côté, mais je crois bien que c’est un bon terrain de jeu. Je suis devenu un amateur de la matrice dans la matrice.
bref.
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