[WiP] Cityscapes & Skates BW

Le printemps est là et approche avec lui la fin de mes promenades parisiennes. Les envies du moment ? Nettoyage de printemps, moins de complexité, plus de calme. Toujours un peu pareil 😂 ! La photo de rue en noir et blanc revient en force au top de mes obsessions, même si les vacances de Mars occupent déjà une bonne partie de mes pensées. Toujours les mêmes espérances, toujours les mêmes frustrations.

Ce que j’apprécie avec les villes comme Paris, c’est qu’il suffit de s’y promener pour que tout devienne possible, pour que tout soit à porté de main. Il y a des lieux comme ça, et des jours où les possibles se croisent et où il ne tient qu’à nous de les faire converger, ou pas. D’où une certaine frustration. C’est une chose de vouloir sans pouvoir. S’en est une autre de pouvoir mais de ne pas faire. Pas d’excuse. Prenons un exemple : à chaque fois que j’arrive au pont qui fait la jonction entre Bercy et Bibliothèque François Mitterrand, il y a se groupe qui travaille le « poirier » (marcher sur les mains) sur tout un tas de support. Et il y avait cette dame qui le faisait de façon fort gracieuse, sur un skateboard qui plus est ! J’aurais pu, j’aurais aimé aller lui proposer de faire une photo et je n’y suis pas allé par timidité et peur de déranger. Frustration !

La promenade d’aujourd’hui m’a fait beaucoup de bien, il faut dire que ça faisait une semaine que j’avais envie d’y être. Une fois encore tout était possible, bien plus que j’aurais pu l’espérer à vrai dire. Au final, je crois qu’il y a les opportunités qu’on se crée, mais aussi celles que nous offrent la vie et qui dépassent parfois toutes nos attentes. Notre mission ? Nous tenir prêt et avoir le courage d’oser !

Je suis content car j’aime bien les photos que j’ai faiteet je continue à travailler mon œil.

Je partais comme à mon habitude de Gare de Lyon, pour aller au Skatepark de Bercy, puis Bibliothèque FM, puis Austerlitz, l’Institut du Monde Arabe et pour finir Bastille. De beaux bâtiments, des skaters et autres troubadours un peu partout, du street art et un temps de ouf. Tout ce que j’aime. Le X-T4 était réglé sur Kodak T-Max 200 (j’ai mis le grain à faible et petit. Pensez à faire un petit don au créateur des presets si vous les utilisez > suivre le lien) et j’ai pris le XF 16-55mm (avec en spare le 10-24mm).

J’aimerais parfois être comme ces photographes, tellement habités par ce qu’ils font qu’ils n’en considèrent plus le reste. J’ai visualisé des images, des courbes, des occasions parfaites que je n’ai ~~pour la plupart~~ parfois pas su saisir.

Bref, je suis fier d’avoir oser faire ce que j’ai fait, de m’être dépassé, et frustré de ne pas avoir fait plus, mais chaque chose en son temps !

C’est parti.

Vous pouvez regarder ces images en vidéos ou dans l’article, je ne sais pas ce qui rendra le mieux sur votre écran. Enjoy !